dimanche 27 septembre 2009
Marina mon amour, la suite
La vie dans une marina, c'est tout simplement génial, géant, énorme, fantasique, phénoménal. On est obligé de dire bonjour à ses voisins car ils se trouvent à moins d'un mètre de vous, on apprend à se connaître; d'où venez-vous, où allez-vous, que faites vous, je peux visiter l'intérieur de votre bateau, avez-vous un tire-bouchon, ça vous tente un petit coup de rouge, vous savez jouer du bob dylan, on peut squatter votre voiture demain, vous avez internet, etc, etc... Dans la jungle des mâts, des catway, et des marins, c'est la loi du plus sympa. Brutale transition d'avec l'horrible seizième fermé, poudre aux yeux, vaniteux. L'autre avantage est que dans un voilier, si grand et spacieux soit-il, on se sent toujours un peu confiné, donc en géneral, on ne reste à l'intérieur que pour dormir ou cuisiner. Le reste du temps, on est sur le pont, le sien, ou celui des autres, ou au café de la marina, ou à la plage, ou en train de visiter le coin. On ne reste pas chez soi à glander devant la téloche ou a zoner sur facebook (je parle de moi bien-sûr). Dans une marina, on est au grand air, on est avec des gens qui souvent sont aussi cool que vous, partagent la même passion pour le voyage, la mer, la voile, et n'importe quel prétexte est bon pour engager la conversation. Bref, la vie dans la marina, ça déchire, te mooootz (ça déchire en tchèque, j'apprends j'apprends). Et moi plus tard, on l'a compris, je vivrai dans une marina. D'ailleurs je suis bien embêtée car il n'y a pas de port à Itacaré au Brésil, donc pas de marina, donc pas de chantier, donc pas de bateau... Fakt kurva.