samedi 17 avril 2010

The very lucky one

Bon, mes enfants, j'en suis à présent persuadée, il y a une bonne étoîle au dessus de ma tête, un ange gardien derrière mon épaule, un tapis volant sous la semelle de mes tongs. Hier soir, j'ai fait une rencontre, qui j'en suis sûre, va changer le cours de mon destin, si je sais la mettre à profit.

Nous sommes à la Marina Royale de Marigot. Toute ragaillardie par mes deux tours du côté hollandais, je branche mon équipement avec soin, en confiance, ce soir je vais chanter, et raconter un peu ma vie, cet après-midi, ça a bien marché, on va voir ce que ça donne maintenant. Pour changer, apràs avoir chanter Liberta, je me présente, mais en français cette fois-ci, Anne, bateau-stoppeuse, chanteuse des rues, voyageuse, etc... Mais les gens sont toujours aussi mous. A part cette blonde assise là-bas, qui prend soin d'applaudir à chaque fois, je l'ai dans mon champs de vision, et ma foi, elle à l'air tellement sympatique à applaudir malgré la mollesse ambiante, que je la prends pour une américaine, elle ne peut pas être française, ça n'est pas possible. Quand je passe à la table où elle est assise avec son mari, pour remplir ma boîte, ils me proposent de revenir boire un verre avec eux après mon tour, ce que j'accepte avec plaisir. Je re-chante, je ramasse des euros et des dollars, et je vais siroter une menthe à l'eau avec ce gentil couple. Ils sont français (mais que je suis mauvaise langue, pardon la France!)et ils ont une vie tout à fait passionnante, et je me sens tout de suite assez proche d'eux, car ils ont un parcours qui me fait rêver. Une vingtaine pleine de folies, de voyages et d'aventures, une trentaine calme et posée en pleine nature, à Annecy, une ville que j'adore, et où je rêve de m'installer une fois que je serai fatiguée de la bourlingue, et que je me mettrai en tête de pondre une jolie portée de petits moutards. Lac, montagne, fromages et vin blanc, pour moi, Annecy, c'est the place to be, to be happy. Cécile et Dimitri ont tellement de choses à raconter, de conseils avisés à donner, je suis toute oreille, je bois leurs paroles, je me délecte de leurs récits et de leurs expériences, qu'ils ont la gentillesse de partager avec moi. En anglais, on dirait qu'ls sont des "giver", des donneurs, ils sont généreux, Cécile et Dimitri. Ils me notent tout un tas de contacts qui me serviront pour travailler à Paris en tant que chanteuse, car Cécile était dans l'évènementiel d'entreprise. Dimitri qui lui, est bien implanté dans le milieu du voyage et de l'aventure, me donne des contacts pour que je puisse mettre à profit ma bourlingue, et monter mon projet de docu voyage musique. Ils m'encouragent beaucoup, me disent de ne pas avoir peur, de me montrer courageuse et culottée, et cerise sur la gâteau, ils me félicitent pour mon show, qu'ils trouvent très "pro"! Je suis pro! Le bonheur! Je pense que Cécile et Dimitri, à qui j'ai donné tous mes liens internet, sont peut-être en train de lire ce post, et encore une fois, je les remercie de l'attention dont ils ont fait preuve à mon égard, et de ce joli moment qu'ils m'ont offert. Je les remercie de m'avoir fait partager leur histoire, leurs expériences, leurs récits m'ont donné de la force et de la confiance pour la suite. Je pense que la meilleure façon de les remercier, serait de faire bon usage de tous ces petits coups de pouces qu'ils m'ont donné, et de réussir à monter mon docu. Une fois de retour à Paris, je mettrai toute mon ardeur et mon envie dans ce projet, qui, grâce à eux, pourra peut-être voir le jour, si je m'y prends intelligemment.

Merci Cécile et Dimitri, merci pour toutes ces bonnes paroles, merci pour tous ces récits, merci pour tous ces coups de pouces, et merci aussi au Grand Ordinateur, qui vous a mis sur ma route, et moi sur la vôtre!

Et les enfants, si vous voulez une idée de sortie sympa sur Paris, allez tous les premiers mardis du mois au café Zango près des halles. Là, des voyageurs au long cours se rassemblent, et partagent leurs récits d'aventures. Ca s'appelle "Les cafés de l'aventure".

Voilà, maintenant, y a plus qu'à...