dimanche 3 janvier 2010
Fausse alerte
Hier soir, tout est revenu à la normale. Une demie-heure de show, 120 reais dans ma boîte, the usual, ouf! J´étais bien contente, bien contente! Et je pense avoir trouvé le pourquoi du comment de la précédente famine de ma panthère. Notre petit île vit au rythmes des gros bateaux de croisière qui mouillent dans sa baie. Hier, le bateau venait d´Argentine. Plein de mira vos parmi nous, j´étais contente! Ils étaient partout, à la terrasse des restos, dans les magazins, les bars, les cybers, à la plage, on ne voyait et on n´entendait qu´eux. J´étais aux anges, j´ai parlé castellano toute la journée, retrouvé mes boludos, pelotudas, mi amor, la negri, pelado, gordita, ça faisait tellement longtemps que je n´avais pas entendu tous ces mots! A mes deux tours de chants de la journée j´ai fait un programme spécial Argentine en chantant du Charly Garcia et du Andres Calamaro, ils étaient ravis. Sauf que sauf que, apparemment, ça va pas très bien en Argentine en ce moment, du point de vue économique. Anne la bateau stoppeuse qui va passer par là-bas avant de faire sa rentrée scolaire au Chili m´a dit qu´un euro valait 8 pesos. Quand j´y étais, c´était un euro contre 4 pesos. Du coup, les argentins sont près de leurs sous, ce qui est complètement normal étant donné la faiblesse actuelle de leur monnaie. 2 réais pour eux c´est pas rien, ils vont pas balancer des billets de 5 et de 10 comme j´en reçois d´habitude...Donc ceci explique cela. Hier soir les argentins étaient repartis dans leur bateau, ne restaient que les brésiliens et les autres, j´ai retrouvé dans ma boîte les billets de 5, de 10, et même un de 20! Le bonheur! Le show a été trés apprécié, j´ai retrouvé une autre bande de jeunes qui voulait que je re-chante de nouveau, ils sont de Sao Paulo, pensez si j´étais contente, des fans do centwo do univewso! La journée ayant été riche en émotions, très bonnes et très mauvaises, je voulais rester sur cette impression de bonheur absolu procuré par la conversation avec Martin, et le succès du dernier show. Je suis donc allée sagement me coucher, en laissant mon adresse mail aux jeunes de Sao Paulo, car il est indispensable que je passe par cette ville, pour l´accent, et pour mon cousin Marco qui habite là-bas!